Non-Violence XXI a soutenu financièrement la formation des futurs volontaires – accompagnateurs des droits humains au Guatemala
Au Guatemala, où une très grande partie de la population est indigène, le non-respect de leurs droits fondamentaux a souvent été une problématique sociale très peu relayé et ce, depuis la conquête espagnole jusqu\’à aujourd\’hui. Actuellement ceci s\’implante alors de manière différente. En effet, le racisme et les violations des droits humains sont omniprésents dans la société guatémaltèque, d\’autant plus que les pouvoirs usent de tous les outils en leur main afin d\’occulter à l\’ensemble de la population ces fautes légales et démocratiques.
Le Collectif Guatemala, association créée en 1979, a ainsi pour objectif l’accompagnement et le soutien aux mouvements sociaux dans leur objectif de construction d’un Etat de droit, du respect des droits humains et de la démocratie au Guatemala.
Il agit principalement auprès des populations autochtones et des personnes militantes menacées. Implanté en France afin de sensibiliser, dénoncer et récolter des fonds et au Guatemala pour agir auprès des mouvements et des populations en les accompagnant et les soutenant par la présence d’une observation internationale et de matériel informatif.
C’est ainsi, dans le cadre du projet d’accompagnement international ACOGUATE, que le Collectif recrute des volontaires français prêts à partir sur le terrain afin d’accompagner les défenseurs des droits humains ou des témoins de massacres dans leurs respectives démarches afin de les dissuader des possibles menaces, d’avoir un rôle d’observateur et de rapporteur d’information.
Avant ce départ sur le terrain d\’une durée de 6 mois, le volontaire suit une phase préparatoire dont une formation de 2 jours à Paris avec le Collectif.
Cette formation présente le contexte politique et socio-environnemental du Guatemala et des populations indigènes et la mission del\’accompagnateur international en rendant compte du travail sur le terrain avec des mises en situations telles que le questionnement de la frontière entre la violence et la non-violence, la réponse à des situations quotidiennes, l\’échange sur la manière dont chacun peut répondre à une certaine situation. Non-Violence XXI soutient financièrement ces formations.